A Tours, le coût de la vie étudiante continue d'augmenter
Publié le 26-08-2024 16:55:20 Modifié le 26-08-2024 17:06:01
D’après le syndicat Unef, le coût de la vie augmente encore pour les étudiant(e)s. Dans son traditionnel classement des villes universitaires, Tours est à la 33e place.
Les faits
Chaque année, l’Unef calcule le coût de la vie étudiante, toutes dépenses confondues (transports, logement, charges, alimentation, etc.). Dans son dernier baromètre, le syndicat indique que celle-ci « augmente de 2,25 % cette année, poursuivant une tendance toujours croissante face à une précarité elle aussi toujours plus mortifère ».
Une hausse moins importante que celle de 6,47 % l’an dernier. Mais les étudiant(e)s devront tout de même supporter un coût supplémentaire de 500 € annuels, par rapport à 2023.
Dans son classement, on retrouve sans trop de surprise Paris comme étant la ville la plus chère. Limoges, quant à elle, est la moins chère. C’est La Rochelle qui subit la plus forte augmentation.
Tours, 33eme
Classée trente-cinquième en 2023, Tours atterrit cette année à la trente-troisième place. La ville « prend deux places notamment en raison d’une augmentation du coût des loyers et un coût des transports qui reste élevé et qui pèse dans les budgets », précise l’Unef dans son étude. « Le coût de la vie augmente donc drastiquement à Tours avec 3,19 % de hausse. Malgré une stagnation du coût des transports, qui d’ailleurs n’est pas différencié en fonction du statut de boursier(e) ou non, les loyers augmentent de 120 € par an. »
Le syndicat s’inquiète par ailleurs : « Les étudiant( e)s tourangeaux et tourangelles voient donc leur précarité s’aggraver à la rentrée. » Car dans son classement du coût de la vie par ville universitaire, l’Unef estime ainsi qu’un(e) étudiant(e) à Tours devra débourser 1081,17 € par mois pour subvenir à ses besoins basiques. Il en faudrait par exemple 1 303 € à Nice (7e), 1 206,80 € à Bordeaux (14e), 1 155,42 € à Nantes (19e) ou encore 1 097,17 € à Orléans qui pointe à la 28e place.
Logement et problème
Une nouvelle fois, c’est le logement qui apparaît comme premier poste de dépense. Celui-ci « pèse fortement dans un budget étudiant », souligne l’étude, rappelant que le loyer « représente 60 % du budget mensuel et impacte toutes les autres dépenses ».
Aujourd’hui, un étudiant sur trois déclare n’avoir plus que 100 € pour vivre après avoir payé son loyer.
Aurélien Germain