Ecole de commerce de Tours : quel avenir ?
Publié le 11-11-2014 14:00:38 Modifié le 11-11-2014 14:00:38
Depuis juillet dernier, l’école de commerce de Tours-Poitiers redevient autonome. Mais les dégâts financiers de l’ère FBS ont laissé des traces.
Le plan social n’est pas à l’ordre du jour. Nous devons d’abord attendre de rectifier avec la formation continue et attendre les chiffres de l’année prochaine », explique Gérard Hoffman. Ce professeur d’intelligence Économique et Management fait partie du nouveau directoire de l’Escem. Il répond aux inquiétudes des salariés de l’Escem. Depuis la rentrée dernière, en effet, l’école de commerce de Tours a repris son ancien nom. Un retour décidé après l’échec de la France Business School.
Tentative loupée…
FBS, c’était une tentative de regrouper plusieurs écoles de province pour en faire une structure compétitive au niveau national. En deux ans, la mauvaise communication et la gestion compliquée ont eu raison du groupe. Avec des conséquences graves : en 2013, le nombre de nouveaux étudiants a chuté de manière catastrophique. Les écoles d’Amiens, Brest, Clermont et Tours-Poitiers-Orléans ont retrouvé leur autonomie. Une partie du personnel du campus tourangeau, qui a fait plusieurs fois grève contre cette fusion, redoute aujourd’hui le plan social. Même si certaines sources syndicales parlent d’un « rapport apaisé avec la nouvelle direction de l’Escem ». Gérard Hoffman répond avec calme : « Je suis raisonnablement optimiste. Nous investissons le marché de la formation continue pour pallier la baisse des inscriptions. Je sais que beaucoup de personnes à l’intérieur de l’école ont vécu la période FBS comme un traumatisme. »
« Renouer avec les valeurs »
La nouvelle direction de l’Escem se bat pour relever les comptes dans le rouge. Elle travaille également pour retrouver la reconnaissance de ses formations, perdue pendant la période FBS. « Nous allons passer devant une commission le 17 décembre prochain pour présenter nos formations et demander les niveaux Visa et le grade master, explique Gérard Hoffman. Nous revenons à ce qui a fait la réputation de l’Escem avec ses trois campus, à Orléans, Poitiers et Tours. Nous avions la 15e place nationale dans certains classements. Nous souhaitons renouer avec les valeurs qui ont fait le succès de l’Escem pendant 20 ans : une école de province sérieuse, ancrée sur son territoire et avec des valeurs sociales. »
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