J'ai testé pour vous le Quidditch
Publié le 02-12-2016 09:05:25 Modifié le 05-04-2019 16:39:50
#EPJTMV Mélange de rugby et de handball, le Quidditch , issu de la saga Harry Potter, a envahi le monde du sport. Les Magyars à pintes défendent les couleurs de Tours. Ils ont accueilli tmv pour un entraînement plutôt salissant.
Règle numéro un, ne jamais lâcher le balai, « sinon tu meurs », sourit Juliette, numéro 394 des Magyars à pintes de Tours. Si l’on s’imagine volant à trente mètres au-dessus du sol, la chute peut en effet être fatale. Pour ce test, dans le parc de la place de Strasbourg, je ne risque pas grand chose… « Aujourd’hui on bosse les plaquages ! Bienvenue à toi Hugo », se moque gentiment Aiko, la coach de l’équipe. Heureusement que Sha, l’une des dirigeante, m’a conseillé de prendre mes crampons. D’habitude, je ne les chausse que pour jouer au foot, mais là, le terrain à l’air d’un no man’s land !
GARE AUX COGNARDS
Après l’échauffement, le Quidditch apparaît. « Faites un cercle, on va travailler les passes », ordonne Aiko. « N’oubliez pas de lancer le cognard au niveau du torse. » Le geste doit être précis, pour éviter de le recevoir en plein visage. Trois cognards sont mis en jeu lors d’un match. Ces balles en plastique permettent d’éliminer temporairement un adversaire, qui, une fois percuté, doit toucher l’un des trois buts de son camp pour revenir en jeu.
Le souaffle, quant à lui, n’est qu’un simple ballon de volley-ball utilisé pour marquer les buts.
LE BALAI… ENTRE LES JAMBES
Ce soir, pas de match, mais des exercices pour assimiler les mécaniques de jeu. Premièrement, les passes en mouvement. Pas si facile avec un balai entre les jambes. Il me faut plusieurs minutes pour me sentir à l’aise. Puis arrive l’heure de passer aux plaquages tant attendus. Du coup, pas de Vif d’or. En match, ce joueur spécial fait son entrée à la dix-huitième minute de jeu. À partir de ce moment, plus de limite de temps. Le Vif d’or doit à tout prix protéger la balle accrochée à son short. Le premier des deux attrapeurs à s’emparer de ladite balle marque trente points et met fin à la partie.
UNE PELOUSE À L’ANGLAISE
Si le Quidditch ressemble au handball, ce sport emprunte quelques règles au rugby. Du haut de son mètre quatre-vingt- cinq et de ses quatre-vingt-dix kilos, Florian n’a aucun mal à me ceinturer d’une seule main, la seconde étant toujours collée au balai. De mon côté, les premiers essais sont laborieux.
Toutefois, je commence peu à peu à intégrer le mouvement. Plus l’entrainement avance, plus j’ai l’impression de prendre part à un combat de boue. Mais le balai entre mes jambes me rappelle que c’est effectivement le sport issu de l’oeuvre de J.K Rowling. Fin de séance. En regardant mon reflet dans la vitre de la voiture, la terre qui macule mes vêtements et mon visage me donne un air assez sombre. Parfait, j’aurais adoré être à Serpentard.
TESTÉ PAR : HUGO NOIRTAULT
PHOTOS : LAURA BANNIER
[#EPJTMV / Cet article fait partie du numéro 235 de tmv, entièrement réalisé par les étudiant(e)s de 2e année en journalisme de Tours]