Wolverine divertissant
Publié le 24-07-2013 12:07:32 Modifié le 05-04-2019 16:32:21
Personnage clé des X Men et de Marvel, Wolverine sort les griffes et montre les crocs, dans cette version 3D. Agréable et divertissant, sans pour autant être renversant.
Wolverine, vous connaissez ? Vous savez, un des personnages phare des X Men, avec une barbe trop classe et de grandes griffes aux mains (impossible de se gratter la tête, quoi). Et Hugh Jackman, vous le remettez ? Le beau gosse qui fait craquer vos femmes, qui peut aussi bien jouer dans Les Misérables, Real Steel que dans une pub pour une boisson-qui-rafraichit-mais-qu-on-dira-pas-la-marque-à-part-que-c’est-fait-de-thé-et-que-c’est-glacé.
Bref, ces deux ingrédients font le nouveau Wolverine. Sous-intitulé « le combat de l’immortel », le film de James Mangold (réalisateur de Walk The Line, l’un des meilleurs films au monde) emmène Wolverine au Japon pour bastonner plein de monsieurs, tout en étant pour la première fois vulnérable (aussi bien physiquement qu’émotionnellement) et en se posant des questions sur son immortalité.
Un postulat de base classique qui, au final, pousse peut-être ce blockbuster à remplir le cahier des charges sans trop d’originalité. Pour autant, Mangold filme des scènes d’action impressionnantes (à voir absolument, ce duel sur un train à 500 à l’heure excellentissime) et arrive à y insuffler des touches d’humour très agréables et surprenantes (Hugh Jackman excelle d’ailleurs en pince-sans-rire). Ce qui permet de rendre l’univers Marvel très intéressant.
On reprochera cependant – et une nouvelle fois – à Wolverine sa transposition inutile au possible en 3D. Devenu monnaie courante désormais, le relief n’apporte ici aucun détail ou niveau de lecture supplémentaires et ne sert donc (une fois de plus…) qu’à soutirer quelques euros au spectateur.
Avouons quand même que malgré son inutilité, la 3D dans Wolverine reste vraiment belle et léchée (la scène d’ouverture possède une photographie admirable). Un énième blockbuster pour cet été (relisez donc le pourquoi du comment ici) agréable et plutôt pêchu, avec son lot de bonnes surprises. Et puis, rien que pour les très belles Svetlana Khodchenkova et Tao Okamoto, on a envie de sortir les griffes. Miaou.
Aurélien Germain
Catégories : Ecrans