Régionales : le tour des candidats (rapidos !)
Publié le 02-12-2015 18:25:19 Modifié le 02-12-2015 18:25:19
#EPJTMV. Les élections régionales se tiendront les 6 et 13 décembre prochains. En région Centre-Val de Loire, 8 listes sont en concurrence pour ce scrutin. Tour d’horizon des têtes de liste départementales en Indre-et-Loire.
Voici les 3 questions posées aux candidats :
1.Pourquoi êtes-vous candidat à ces élections régionales ?
2.Quelle sera votre priorité si vous et votre liste êtes élus ?
3.Les attentats du vendredi 13 novembre à Paris ont-ils changé quelque chose à votre programme ou à la façon dont vous faites campagne ?
CLAUDE GREFF
Les Républicains, Mouvement Démocrate, Union des démocrates indépendants Députée de l’Indre-et-Loire
1.La situation de la France est telle que je ne pouvais pas me contenter d’être parlementaire. J’avais envie d’être dans l’action et de trouver des solutions.
2.C’est le développement économique. Il faut mettre un coup de boost avec un plan de relance de 500 millions d’euros pour permettre aux entreprises de pouvoir investir et ainsi revivre.
3.Ces attentats ont changé la France, les candidats, le contexte et surtout le contenu de la campagne. Nous allons davantage axer notre travail sur la sécurité. On se doit de respecter l’inquiétude de nos concitoyens.
JEAN-JACQUES PRODHOMME
Lutte ouvrière
1.Je suis candidat car je suis révolté par cette société qui fabrique tellement de richesses d’un côté et de misères de l’autre.
2.C’est l’affirmation du camp des travailleurs, des chômeurs et des retraités. Il faut faire face à la crise de l’économie capitaliste et donc lutter contre le chômage, notamment en imposant l’interdiction des licenciements.
3.Nous continuons de tenir le même discours. Les grandes puissances, dont la France, engendrent la barbarie. Il nous fallait donc dénoncer ces attentats sans tomber dans le piège de l’unité nationale
SAÏD HAREK
Union populaire républicaine
1.Je suis candidat car il est important qu’il y ait un sursaut républicain, un changement face au délabrement de notre pays.
2.Notre objectif, c’est remettre les Français au cœur de la démocratie, leur donner la parole. Si nous avons un pouvoir décisionnel, nous ferons des référendums de manière constante et récurrente.
3.Nous avons un positionnement impartial par rapport aux attentats. Nous les déplorons, mais gardons un sens critique car nous ne savons finalement pas grand chose de ce qu’il s’est passé.
JEAN-MICHEL BODIN
Parti communiste français – Front de gauche – Mouvement républicain et citoyen. Vice-président au Conseil régional depuis 1986
1.Ce qui m’a poussé, c’est le travail qui a été engagé depuis un certain nombre d’années. Il y a encore beaucoup à faire.
2.La question de l’emploi est la grande priorité. Il y a aussi la formation, l’économie, et la mobilité. Nous voulons redonner toute leur place aux citoyens dans le champ de la décision politique.
3.Ces événements n’ont rien changé au programme. Y faire face, c’est aussi faire vivre la démocratie. Ce qui a changé, c’est que les gens les ont en tête et nous en parlons
BENOÎT FAUCHEUX
Europe Écologie les Verts
1.J’ai décidé de m’impliquer en politique après l’élection présidentielle de 2002. La Région est, selon moi, le niveau le plus intéressant pour impulser et accélérer la transition écologique et sociale.
2.Réorienter notre tissu économique vers quelque chose de moins consommateur et plus dans l’économie circulaire, et revivifier le lien entre les citoyens et les institutions politiques.
3.Ça change le contexte. On met davantage l’accent sur la prévention car il faut s’attaquer aux racines du mal du fanatisme. C’est-à-dire travailler sur l’éducation, la culture et la citoyenneté.
JEAN-PATRICK GILLE
Parti socialiste. Député de l’Indre-et-Loire et conseiller municipal à Tours
1.Au début, je ne pensais pas me présenter. Mais au printemps 2015, François Bonneau (tête de liste PS pour la région Centre, ndlr) a fait appel à moi. J’y suis allé volontiers car la région est une collectivité passionnante.
2.Défendre les intérêts de Tours agglomération et les questions de jeunesse, d’éducation et de formation. Nous souhaitons, par exemple, mettre en place la gratuité des transports scolaires.
3.Il était déjà difficile de mobiliser sur les enjeux régionaux, mais là, le contexte national écrase tout. On espère qu’après ces attentats, les gens iront voter en plus grand nombre.
PATRICE COURT-FORTUNE
Debout la France Ne pouvant être joint, représenté par Alix Penloup, tête de liste régionale.
1. —
2. Ce sont les entreprises, et notamment celles qui sont dans des secteurs géographiques délaissés par la région. Nous voulons mettre en place un financement participatif régional : tous les fonds qu’une entreprise lèveraient lui seraient versés et une subvention en conséquence lui serait allouée.
3.Nous mettrons en place davantage de protection. Nous voulons installer des portiques d’accès avec badge aux entrées des lycées par exemple. On veut aussi renforcer les contrôles vis-à-vis des transports.
DANIEL FRACZAK
Front national
1.Quand on est un politicien, on a des responsabilités, il faut aller au bout de nos idées. Au FN, on a la chance que la méritocratie existe. J’ai la capacité de mener une liste, donc on me l’a confiée.
2.On veut passer de 15 à 5 vice-présidents et ainsi resserrer la gouvernance tout en la rendant plus efficace.
3.Après les attentats, redémarrer la campagne a été difficile. Les gens nous questionnent sur des problèmes précis tels que la sécurité. Mais à l’échelle de la région, nous n’avons pas vraiment la main sur cela.
Par Aubin Laratte & Jeanne Laudren
Dessins d’Aimie Faconnier
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