Six youtubeurs tourangeaux à suivre
Publié le 24-01-2018 07:06:46 Modifié le 05-04-2019 16:35:40
Ces six youtubeurs tourangeaux cumulent les milliers de vues et d'abonnés sur la célèbre plateforme vidéo. Histoire, sciences, beauté etc., les domaines sont variés et il y en a pour tous les goûts ! Petite sélection faite par les étudiant(e)s de l'EPJT.
NOTA BENE
BENJAMIN BRILLAUD, 29 ANS
Tout a débuté il y a cinq ans pour la chaîne Youtube de Benjamin, alias Nota Bene. « Il y avait une vague de vulgarisation sur Internet que je ne connaissais pas. » Comme aucune chaîne n’était consacrée à l’Histoire, Benjamin s’est lancé et a dû faire face à un succès inattendu. Avec près de 600 000 abonnés aujourd’hui, il a fait de ses vidéos son travail à temps-plein. « Cela fait plaisir de voir que l’Histoire n’est pas reléguée au second plan. Que mes vidéos ouvrent un débat dans les commentaires. » Aujourd’hui le jeune homme a beaucoup de projets, dont des documentaires diffusés sur Arte. À suivre…
SCICOS
VICTOR DELALEU, 17 ANS
« J’ai toujours eu un rapport compliqué avec l’école. Au collège, j’étais en échec scolaire. Mais j’ai toujours aimé communiquer avec les gens, faire en sorte qu’ils se posent des questions. » C’est dans cette optique que Victor a créé il y a trois ans la chaîne Youtube Scicos. Avec près de 5 000 abonnés, ce jeune Tourangeau tente de répondre aux questions que les curieux peuvent avoir sur la science, une de ses vieilles passions. Mais Victor ne compte pas s’arrêter là. « Mon but serait de me consacrer entièrement à Youtube. Écrire le matin, tourner l’après-midi et monter le soir. Ce serait magnifique. »
DAO BEY
PAOLO BEY, 19 ANS
Natif du sud de la France mais Tourangeau d’adoption, Dao Bey veut percer dans le rap. Sur sa chaîne éponyme, il poste ses chansons et clips. Son style : du hip-hop, mais avec une instru diversifiée. « Je veux prouver que le rap, ce n’est pas que niqu** des mères. Si j’ai envie de mettre un rythme salsa pour rapper je le fais. » Depuis cinq ans, Paolo utilise Youtube pour la visibilité que cela lui apporte. Son dernier clip en date, Felicidad a fait plus de mille vues en seulement une semaine.
DANS MA BOITE
PAULINE RIBEMONT, 31 ANS
Cette jeune maman tourangelle tient une chaîne YouTube en lien avec son blog. Son studio, c’est son salon. Cette chaîne youtube « lifestyle » comme Pauline aime la décrire est une sorte de « médium supplémentaire » qui lui permet de parler de sujets qui lui tiennent à coeur comme elle le fait dans les nombreux articles de son blog. Cuisine, décoration DIY (do it yourself), conseils de maman. Elle partage aussi ses nouveaux achats, ses coups de coeur. « Je discute aussi de thématiques rigolotes », comme sa visite chez une naturopathe qui a été visionnée plus de mille-quatre-cent fois.
WALID PARLE
WALID HABLE, 19 ANS
« Je fais des vidéos pour faire marrer. » Walid, son truc, c’est l’humour. C’est pour se lancer dans ce monde que l’ancien lycéen de Grandmont a ouvert sa chaîne il y a un peu plus d’un an. « J’adore le théâtre et le stand-up. Mais il n’y a pas beaucoup de scène ouverte à Tours ». Le jeune homme écrit donc ses sketches, les réalise pour ensuite les mettre en ligne. Pour le moment Walid s’essaye à plusieurs styles avant de trouver THE concept qui fera l’identité de ses vidéos. Il espère que Youtube fera office de tremplin et le propulsera sur le devant de la scène.
MON GRAIN DE FOLIE
ÉMILIE RODRIGUEZ, 38 ANS
L’histoire de cette chaîne beauté a un triste début. Il y a sept ans, Emilie a fait un burn-out. « Je ne m’étais jamais occupée de moi. Quand mes filles sont devenues grandes, je voulais faire quelque chose pour moi. » Mais problème : « aucune femme qui faisait des vidéos beauté ne me ressemblait. Cela m’agaçait. » Alors il y a cinq ans, Emilie a créé son propre blog et ses vidéos. Aujourd’hui, cette autodidacte peut se vanter d’avoir plus de 2 000 abonnés et de recevoir de nombreux commentaires. « C’est incroyable lorsque je reçois des commentaires. Parfois je ne fais pas de vidéo pendant deux jours et quand je reviens, les gens ont l’impression que je suis partie pendant mille ans. »
Par Manon Brethonnet & Malvina Raud, étudiantes à l’EPJT.