Tmv : le bêtisier
Publié le 24-03-2016 13:42:18 Modifié le 05-04-2019 16:36:55
Tmv fête ses cinq ans d’existence : ça en fait des choses à raconter… et des bêtises à répertorier. 100 % authentique !
CHEZ LES TOUT-NUS
On ne va pas se mentir. Quand, en juillet 2013, nous sommes partis à deux journalistes dans un camp de naturisme pour un reportage, ce fut « difficile » : entre le fait d’interviewer en anglais un papy british jambes croisées et attirail à l’air, et le fait de se sentir un peu seuls, nous, les « textiles » au milieu de naturistes. Mi-gênant, mi-drôle, surtout quand la direction nous a gentiment demandés si nous voulions nous déshabiller pour le reportage. Mais désolé, bande de dégoûtant(e)s : tmv est resté habillé…
L’HOROSCOPE : LA FUREUR DES MAILS
Ah, l’horoscope tmv… Toute une histoire. Depuis des années, nous recevons tweets, messages et mails concernant cette dose d’astroscepticisme déjanté et barré. La plupart pour nous remercier de les faire rire… D’autres pour nous dire « que c’est n’importe quoi et que des mensonges » (non, c’est vrai ?). Et puis un jour, nous avons reçu un mail de réclamation. En voilà un extrait :
« SVP arrêtez les ramassis de conneries dans vos horoscopes. Vous racontez la vie privée des gens surtout de vos voisins. Certains pourraient se sentir visés et humiliés et pourraient porter plainte. La fumette vous monte à la tête (…). Si vous persistez, vous allez être sanctionnés. C’est la dernière fois, vous m’entendez ???? » À ce jour, nous n’avons toujours pas compris le rapport avec nos voisins. Et nous n’avons toujours pas été sanctionnés.
PENDANT CE TEMPS, À JOUÉ…
Juin 2014 : tmv s’installe à Joué-lès- Tours pour un numéro spécial. Pour l’occasion, l’équipe travaille dans une caravane devant la mairie. Voilà ce qu’on a pu entendre : « Vous faites quoi ? Vous vendez une caravane ? » / « Bah moi, j’préfère votre concurrent ! » (un passant venu piquer des fraises Tagada) / « Vous êtes stagiaire ? Ah non ? Bah… Vous avez l’air bien jeune pour être journaliste… » /« Donnez-moi une cigarette et je vous laisse travailler » Gentil message de D. envoyé via Facebook en 2013. Surnommé « Prix Bernard Pivot » : « vous set trot genial »
PHOTO TROMPEUSE
La magie de la fatigue… Avril 2011, numéro 7 de tmv : dans notre page sport, on interviewe Josselin Ouanna, tennisman tourangeau d’origine guadeloupéenne hors-pair. Mais enfer et damnation : on se rend compte, lors de la livraison du journal, que l’on s’est trompés dans la photo en mettant non pas Josselin, mais… son adversaire belge. La honte.
PASSION STAGIAIRE
Il ne faut pas croire : les stagiaires sont bien reçus à tmv. On les nourrit (= bonbons + mousseux), on les chouchoute, ils ont un super bureau au sous-sol à côté des rats (oups, non, pas vrai !). Et on les pousse même à faire de chouettes reportages. L’été dernier, notre stagiaire adorée (on ne cite pas son nom, elle a honte) devait couvrir le festival Aucard de Tours. Chaque jour, deux interviews d’artistes qu’elle aimait.
Ce jour-là, elle devait rencontrer Have the moskovik (post-rock, groupe lancé en 2010). Elle part toute heureuse pour revenir… 10 minutes après à peine. Suite à un cafouillage dans l’agenda, elle s’est retrouvée bien penaude à poser des questions complètement hors-sujet à des musiciens qui visiblement s’en fichaient quelque peu. Normal puisque, comme ils lui ont dit : « Tu sais, on existe depuis 30 ans, donc oui ça marche pour nous. On est les Wampas. » Loupé.
DE TMV À TPMP
ON ZE OUEB
Savez-vous qu’on sait quelles recherches les internautes font avant d’atterrir sur tmvtours.fr ? Voilà les plus… insolites (et on a laissé les fautes) :
« chat molécule », « rut de l’étalon », « prostituée chez maman hot », « nuage de fin du monde », « cannabis parking Tours Nord », « tenue sexy mamie », « mère 45 ans asiatique », « skater un rampe mouiller »…
FAIS BISOU !
Nous sommes en août 2013. L’édition de tmv Niort n’a que quelques mois. Le journaliste qui a lancé cette version s’en va et un petit nouveau arrive. Il raconte :
« C’était mon premier jour. Tranquilou, je m’installe à mon bureau, range quelques affaires et je m’aperçois rapidement que tous mes collègues de La Nouvelle République, avec qui je partage les locaux, discutent avec une dame arrivée à la rédaction. Ne la reconnaissant pas, je me dis que c’est sûrement la nouvelle correspondante de la NR, accompagnée de son fils ou d’un ami. Je m’approche, salue l’homme et me dirige vers cette dame en lançant un “ hey, salut ” enjoué… Et en prenant soin de claquer une petite bise. C’est la famille NR, non ? Eh bien non. Le chef de la rédac, plus que gêné, me sort alors : « Euh, je te présente madame le maire… » J’ai alors vu mes collègues, bien rouges à se retenir de rire. Moi, perso, j’étais plutôt rouge de honte. Pour un premier jour, je ne pouvais pas faire pire…