Une structure douleur chronique pédiatrique labellisée au CHRU de Tours
Publié le 11-03-2024 18:24:43 Modifié le 11-03-2024 18:24:43
À Clocheville, l’unité Consultation douleur pédiatrique du CHRU vient d’être labellisée par l’Agence régionale de santé. Elle est consacrée aux douleurs chroniques des enfants.
Les faits
Une nouvelle unité labellisée au CHRU de Tours ! Localisée à l’hôpital de Clocheville, elle est « la seule de la région Centre Val-de-Loire, labellisée par l’ARS, comme structure de prise en charge de la douleur chronique pédiatrique », annonce le CHRU.
Rattachée au pôle Enfant, elle est composée de trois médecins, d’un psychologue, d’une infirmière, d’une cadre de santé et d’une secrétaire. Au-delà de cette équipe pluridisciplinaire, « nous travaillons aussi avec des kinés, des psychomotriciens, des psychologues, des hypnothérapeutes… », précise la Dr Florence Uettwiller. « L’objectif est de constituer un réseau de soins, un véritable maillage de professionnels, au plus près des patients. »
Quelle prise en charge ?
Maux de tête, douleurs aux membres ou encore au ventre… Certain(e)s jeunes patient(e)s, avec un long parcours médical derrière eux, souffrent et continuent d’avoir mal même si la maladie n’est plus « active ». Cette unité intervient à ce moment-là.
Elle va, en priorité, prendre en charge les douleurs chroniques, c’est-à-dire de plus de trois mois, et liées, donc, « à des pathologies (notamment maladies inflammatoires du tube digestif, rhumatismes inflammatoires, céphalées, migraines ou douleurs post-opératoires) ainsi que des douleurs dysfonctionnelles inexpliquées mais ressenties (douleurs abdominales ou ostéoarticulaires fonctionnelles, céphalées, syndromes douloureux diffus…) ».
En deuxième lieu, l’objectif « est de donner un avis d’expert dans des situations difficiles de douleur aiguë ou provoquée par les soins », explique l’unité dans un communiqué.
Aider l’enfant
Dans les colonnes de la Nouvelle République, la Dr Florence Uettwiller indiquait que l’unité fait tout pour être au plus près de l’enfant et l’aider : « D’abord, on le rassure. On le croit ! Ensuite, on remet du sens, on tente de faire la différence entre la douleur, la peur… On les remet en mouvement dans leur vie. »
Aurélien Germain