Deuxième ligne de tramway : ce qui va changer
Publié le 08-10-2024 09:20:25 Modifié le 07-10-2024 10:21:41
Fréquence des rames, moins de circulation automobile, arbres coupés, ou encore émissions de CO2... L'enquête publique présente dans le détail le projet de la ligne B à venir et des perspectives espérées.
L’enquête publique, kézako ?
Le dossier d’enquête publique, ouvert le 23 septembre jusqu’à la fin du mois d’octobre, c’est un énorme document avec des centaines et des centaines de pages. Consultable par tous les habitants en mairie, il fournit des informations sur la future ligne de tramway en la présentant en détail. Traçant les perspectives quant à sa mise en service, cette enquête permet aussi d’y voir plus clair, que l’on soit usager, riverain ou automobiliste.
Fréquence de desserte
On note par exemple que le document indique que l’arrivée de cette nouvelle deuxième ligne permettra « une augmentation de la fréquence de desserte », soit toutes les sept minutes en heures de pointe, sans compter les « cinq minutes et trente secondes pour la ligne A » avec ses deux rames supplémentaires.
Sur la route
Qui dit nouvelle ligne de tram, dit (peut-être ?) moins de voitures sur la route. C’est en tout cas l’un des objectifs affichés, puisqu’en 2030, on attend 163 000 déplacements en transports en commun. Et à titre d’exemple, 8 000 voitures par jour circulent sur le boulevard Jean-Royer actuellement, endroit où doit passer la future ligne (le Collectif Boulevard Jean-Royer est toujours mobilisé contre ce projet – NDLR). Avec le tramway qui passera par-là, le chiffre pourrait descendre à 1 000.
Par conséquent, une baisse de l’accidentologie est également espérée pour les voitures, déjà, mais aussi pour les cyclistes grâce à de meilleurs aménagements.
Quid des arbres ?
Le chantier du futur tramway va fatalement entraîner la coupe d’arbres. Près de 630 d’entre eux malheureusement le seront. Mais le projet promet d’en replanter 1 999 par la suite : 673 sur le tracé et 1 326 au niveau des parkings- relais.
Qualité de vie
En parallèle, l’enquête publique estime que cette nouvelle ligne doit permettre de réduire les émissions de CO2. « En phase d’exploitation, les émissions évitées sont évaluées à 4 500 tonnes de CO2 en 2030. » Sans oublier d’autres points positifs comme l’atténuation des nuisances sonores, une végétalisation de la ligne grâce à l’engazonnement de sections.
Aurélien Germain