Grossesses à risques : un centre pour mieux prévenir
Publié le 09-04-2015 08:03:44 Modifié le 09-04-2015 08:03:44
Un centre pour mieux prévenir des grossesses à risques : c'est bientôt possible à Tours, grâce à un nouveau centre.
PreGnanT.SEE… Comme « pregnancy » (grossesse, en anglais). Aucun mot de code, là-dedans. Simplement le nom d’un centre qui risque fort de faire bouger les choses. Son petit nom complet ? Prévention des risques de la grossesse dès le premier trimestre – Sécurisation et évaluation. Ouf ! Naissance programmée le 4 mai, au CHRU de Tours. Un joli bébé, le deuxième centre de ce type en France, pour mieux évaluer les différents risques concernant la grossesse dès le premier trimestre.
« L’objectif, c’est d’identifier les risques », confirme Franck Perrotin, chef de service gynécologie obstétrique, à l’origine de la création du centre. « On distinguera deux groupes : le premier, les femmes enceintes pour qui tout va bien. On pourra donc privilégier la levée de la médicalisation, favoriser le bien-être de la patiente, être moins intrusif… Et le deuxième groupe, celles des grossesses à risque. Pour en faire un dépistage plus précoce » Rassurer, adapter, orienter.
Concrètement, les femmes enceintes prendront d’abord rendez-vous (au 02 47 47 36 41, NDLR). Rendez-vous qui devra avoir lieu entre 11 et 14 semaines d’aménorrhée. « La patiente viendra ensuite au centre une petite demi-journée. Il y aura une consultation avec une sage-femme : questions, échographie complète, bilan biologique. Après, on fera un rendu du risque existant. On veut faire une quantification : mettre un pourcentage sur le risque, mieux chiffrer », précise Franck Perrotin.
Au total, une équipe composée de deux médecins (un échographiste et un gynécologue), trois sages-femmes, une secrétaire et une infirmière. Le centre, lui, sera ouvert tous les matins à partir de septembre. En attendant, de mai à septembre, il ne le sera que trois par semaine. « On va voir… On espère que ça va bien fonctionner », indique Franck Perrotin. Avant de rappeler : « Il n’est pas nécessaire d’accoucher chez nous par la suite. On accepte bien évidemment tout le monde ! »
Aurélien Germain
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