Novel food : faut-il tout gober ?
Publié le 04-09-2014 09:00:31 Modifié le 04-09-2014 09:00:31
Le quinoa et le tofu ont amorcé la naissance de la novel food en 1997 et depuis, les «super aliments» deviennent de plus en plus exotiques. S’ils possèdent des qualités nutritives, faut-il croire aux miracles ?
Une poignée de baies de goji par jour, par exemple, vous rendrait beau, riche et intelligent : un site précise sans rire qu’elles « font rajeunir ». Oui, elles sont
riches en antioxydant mais après avoir été séchées, importées du Tibet et entreposées des semaines dans des conditions inconnues, leurs capacités
diététiques sont fort diminuées. Mieux vaut se rabattre sur les baies d’aronia dont le goût rappelle le cassis : elles poussent en Europe du Nord. Plus écolo !
Le chou kale est paré de toutes les vertus. Il est très riche en fer, minéraux, vitamine C, fibres… Mais c’est le cas de tous les choux : vous pouvez manger des
brocolis ou du chou pommé.
En revanche, le seitan remplacera avantageusement les insectes caramélisés (dont la vogue ne vous a pas échappé). Ce bloc marron est fabriqué à partir de protéines de blé ou d’épeautre. Son goût de poulet plaira aux enfants et offre un substitut aux viandes ou aux oeufs. Il est pauvre en graisse mais attention, riche en gluten.
Le lait de jument est excellent mais à 200 € la cure d’un mois, réservez-le aux bébés intolérants au lait de vache.
On vous laisse tenter l’eau de coco. Si vous dépassez son goût saumâtre. Pour une cure d’antioxydants, pensez au jus de grenade (3 fois plus riche que le thé vert). Et les vrais avant-gardistes mangeront du nopal ou figuier de barbarie. Bourré de qualités nutritives, coupe-faim, son goût acide est délicieux.
Pour l’instant, la rédac s’en tient aux cramberries enrobées de chocolat noir.
Stelda
Catégories : Tendances