Le grand méchant Dark Skies

Publié le 26-06-2013 18:00:10 Modifié le 05-04-2019 16:33:22 Par tmv

Ici, les petits hommes verts sont gris et ne détruisent pas la planète. Juste une famille en la rendant folle. C'est bien plus sadique !

«Il y a deux possibilités. Soit nous sommes seuls dans l’univers, soit nous ne le sommes pas. Les deux hypothèses sont tout aussi effrayantes. »
C’est sur cette citation d’Arthur C. Clarke que s’ouvre Dark Skies (vous l’avez compris, c’est E.T en plus flippant). Réalisateur de séries B sympas, Scott Stewart offre, cette fois, un film de science-fiction, à la croisée de Rencontres du 3e Type, X-Files, Signes et Sinister.
Dark Skies narre en effet l’histoire de la famille Barrett, dans sa banlieue paisible, qui voit son quotidien troublé par des événements étranges. Le plus jeune des deux enfants parle alors d’un mystérieux « Marchand de sable » qui vient les visiter la nuit. Dark Skies installe alors progressivement un cauchemar fort réaliste et crédible, avec un récit esquivant les pièges inhérents à ce style de film (l’invasion extra-terrestre, puisque c’est de ça dont il s’agit).
Ici, pas question d’attaque sagouine façon destruction à tous les étages à la Independence Day ou La Guerre des mondes. Le film puise davantage ses idées dans Poltergeist ou L’Emprise : montrer (presque) rien, utiliser la terreur suggestive. Bruitages, ombres de créatures, musique ou encore des scènes angoissantes (au hasard, celle de la centaine d’oiseaux noirs s’écrasant contre les vitres ; Hitchcock bonjour !).
Loin de n’être qu’un film sur les extra-terrestres, Scott Stewart réussit à dessiner en filigrane un mélodrame intéressant en toile de fond. La famille « envahie » a beau être soudée en apparence, elle est pourtant rongée par une crise familiale. Chômage du père, disputes avec sa femme ou encore un ado difficile ; le tout bien orchestré grâce à une caractérisation réussie des personnages et de leur psychologie. Dark Skies montre alors aussi à quel point on ne peut rien contre le hasard (et c’est forcément cruel) et envoie un final terrible, intriguant et — pour une fois ! — maîtrisé sans être ridicule.
NOTE : 3 ETOILES
Aurélien Germain

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LES FILMS DÉJÀ EN SALLE –
MAN OF STEEL (NOTE : 2 ETOILES)
Steel loving youuuuu, oui ! S’il est une chose à retenir de ce reboot de Superman, c’est bien la plastique et le sourire parfait de Henry Cavill, sexy à souhait malgré l’absence du slip par dessus le pantalon. Les scènes d’action spectaculaires, quoique répétitives, nous permettent certes d’oublier un peu la porosité du scénario. Le tout souffre sans aucun doute d’un gros manque d’ironie. J.L.P.
LES BEAUX JOURS (NOTE : 2 ETOILES)
Fanny Ardant campe Caroline une jeune retraitée, en quête de sens pour la dernière partie de sa vie. Dans un club de retraités, elle couche avec son prof d’informatique, fume des joints, part d’un restaurant sans payer. Puis, se demande si toutes ces transgressions en valent la chandelle. Le film pose des réflexions intéressantes sur la vieillesse, l’amour, l’identité. Mais tout celà finit par ennuyer. G.V
LA GRANDE BOUCLE (NOTE : 2 ETOILES)
François, quadra loser tout juste licencié et brouillé avec sa femme, se décide à courir le Tour de France, en partant un jour avant les pros. Au fil des étapes, son défi devient populaire, jusqu’à faire de l’ombre au maillot jaune. Les passionnés de la petite reine regretteront des situations parfois grotesques. Le film aborde néanmoins le monde du vélo et ses travers (dopage, marketing) sans prise de tête. G.V

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Catégories : Ecrans

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