Paroles de wwoofers
Publié le 02-07-2014 07:30:02 Modifié le 02-07-2014 07:30:02
Qu’ils soient étrangers ou français, de plus en plus de jeunes se laissent séduire par le Wwoofing.
Pierre, 23 ans, Français, en Wwoofing au Canada
« Je suis arrivé au Canada, en pleine période de pointe pour les semis. J’ai du m’adapter très vite à la langue et au rythme de travail. La famille qui m’accueille a su me mettre tout de suite à l’aise et m’intégrer dans leur culture. Ils m’ont fait visiter, goûter, découvrir leurs coutumes… Ils m’ont même prêté une voiture pour mes vacances ! Cette expérience me donne envie de partir découvrir d’autre pays, toujours par le biais de l’agriculture car je pense que la vie des agriculteurs est assez représentative du pays. »
Tania, 21 ans, Israëlienne, en Wwoofing en Touraine
« La vie à la ferme est vraiment géniale, ici, en France. J’en suis à ma troisième expérience de Wwoofing, après Israël et les États-Unis, mais je dois bien avouer que je préfère de loin la France. Je ne suis pas sous la contrainte d’horaires de travail bien définis, je donne un coup de main chaque jour et peux disposer de temps libre pour visiter les environs. Et le soir, mes ‘’patrons’’ m’invitent à partager le repas et la soirée avec eux. J’ai un certain faible pour les vins et fromages locaux ! »
Marion, 27 ans, Française, ancienne Wwoofeuse
« Le Wwoofing, ça change du stage et de l’école. C’est l’occasion pour les citadins de rencontrer de nouvelles personnes, proches de la terre. Des gens qui ont une autre vision du quotidien et du travail. Je suis partie cinq semaines en Roumanie en 2011. Il n’y avait ni électricité, ni internet. Vivre cinq semaines, coupée du monde, est une très bonne expérience. Pour l’anecdote, à l’époque de mon voyage, je n’ai appris l’accident de Fukushima que cinq jours après ! »
Josh, 26 ans, Néo-Zélandais, en Wwoofing en Touraine
« Je ne connaissais pas le Wwoofing il y a encore quelques mois, c’est un ami qui m’en a parlé. Je suis venu ici (dans une ferme caprine, ndlr) pour découvrir l’élevage de chèvre, mais surtout pour apprendre le français. C’est selon moi une des méthodes les plus simples pour apprendre une nouvelle langue. J’ai aussi pu profiter de congés pour aller passer du temps à Tours et rencontrer de nombreux étudiants. Certains pensent que Wwoofing rime avec contrainte, bien au contraire. »
Sébastien, 28 ans, Français, ancien Wwoofer
« J’ai été Wwoofer en Nouvelle-Zélande, où je suis resté une bonne dizaine de mois au total entre 2009 et 2010. J’étais parti à la base pour mettre à jour un guide voyage sur le pays, et j’ai fi-nalement prolongé mon voyage pour faire du Wwoofing. Je n’oublierai jamais mes parties de chasse à l’oppossum la nuit avec les jeunes maoris de la ferme voisine d’où je travaillais. Je ne ferai sans doute jamais carrière dans l’agriculture, mais ça fait vraiment du bien de bosser loin d’un ordinateur. »
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